En 40 ans, la Corée du Sud a accompli au prix d'immenses efforts collectifs et individuels son « miracle économique » : si elle comptait autrefois parmi les pays les plus pauvres de la planète, elle est devenue aujourd'hui une puissance économique mondiale et un des quatre dragons de l'Asie.
Capitale de la Corée du Sud, la ville de Séoul est le miroir complexe, agité, dynamique, de cette hypermodernité accélérée, mais où l'attachement aux traditions reste très fort. Le titre de l'exposition est la traduction française d'une expression très fréquemment utilisée en Corée : Seoul, bbali, bbali!, ou en anglais Seoul, quick, quick!. Cette formule est à double sens : joyeuse et dynamique au premier abord, elle signifie aussi pour de nombreux coréens une modernisation trop rapide, source de précipitations et même d'accidents. Cette ambiguité laisse place alors aux tensions, aux interrogations critiques d'une ville entraînée dans un rythme effréné.
Constituée majoritairement d'artistes coréens, l'exposition se veut aussi résolument internationale en accueillant aussi des artistes coréens installés en France, à Berlin ou New York, et des artistes étrangers de passage, de plus en plus nombreux sur la scène artistique de Seoul.
Commissariat : Jean-Max Colard
Coordination artistique : Caroline Carton avec Julie Grobost
AVEC : SEUNG WOO BACK, JUNGKI BEAK, CHOE U-RAM, CHOI JEONG HWA, SOYOUNG CHUNG, JIHOON HA, KYUNGAH HAM, FRANÇOISE HUGUIER, MICKAEL JOO, MOON KYUNGWON & JEON JOONHO, YEONDOO JUNG, KIM INSOOK, KULIM KIM, LEE BUL, JIYEN LEE, SANGHYEOK LEE, SEAHYUN LEE, SEULGI LEE, MINOUK LIM, CHRIS MARKER, SUNTAG NOH, JORGE PEDRO, NUÑEZ, HEIN-KUHN OH, SEUNG YUL OH, NAM JUNE PAIK, HYE YEON PARK, PARKING CHANCE (PARK CHAN-WOOK AND PARK CHAN-KYONG), DO HO SUH